PROFIL- MPPROFIL- MPPROFIL- MP•• Il semblerait qu'une chèvre ou bien un bouc, personne ne sait vraiment de quoi il s'agit, se balade dans les couloirs du château. Parfois même, des élèves affirment entendre le rire mesquin de cette maudite bestiole sans jamais pouvoir mettre la main dessus. Le directeur affirme pourtant qu'aucune chèvre ou bouc ne se balade dans les couloirs. Affaire à suivre.
Elle sourit, calmée par le fait qu’elle arrive enfin à reprendre le dessus sur ses propres mouvements. D’autant plus que la Gryffondor n’arrive toujours pas a lancer un sort correctement alors, tout va pour le mieux. C’est donc d’une voix claire qu’elle intone son attaque en direction de ses petits oiseaux de couleurs virevoltants autour d’elle.
Candice venait de gagner son duel. Sans surprise, bien sûr, après tout elle avait 3 ans d’avance sur la petite Gryffondor et en plus elle était une sang-pure. Il était logique que la victoire lui appartienne. Pourtant, plutôt que de descendre immédiatement de l’estrade elle enfila sa cape puis s’approcha de la moldu qu’elle méprisait tant. La regardant de biais, profitant de ses centimètres de plus.
- Estimes-toi heureuse que cette attaque ne m’ai pas touchée.
Elle désigna du bout du doigt la trace de brûlure qui avait touché le mur dans son dos.
- Ni celle-ci ni l’autre d’ailleurs.
Elle appuya sur ses mots afin d’être sûre que la Gryffondor comprenne bien ce à quoi elle faisait référence. Si son crache-limace l'avait touchée, elle aurait eu un mal fou à s’en défaire et, pour elle qui se devait d’être présentable en tout temps cela aurait était dramatique. Ce n’était qu’une mise en garde mais, elle savait qu’il y aurait d’autres duels avec la demoiselle mais il était hors de question qu’elle recommence son petit jeu.
sans trop d’étonnement, tu avais perdu ce duel face à ton aînée, aussi détestable soit-elle à tes yeux. il était dur de battre une magie qui était nettement supérieure à la tienne, bien que ce soit déjà arrivé auparavant. mais jamais ton adversaire n’était restée dans la salle des duels pour converser avec toi. jamais candice n’avait accepté de faire le dialogue avec toi, une moldue. tu savais qu’elle les exécrait et tu sais tout aussi bien que sa haine t’incluait, magie ou pas magie. que ce soit eux ou toi, vous étiez de toute façon, tous les même. tu reniflais tout en coulant un oeil mauvais sur la demoiselle qui était partie chercher sa cape. tu avais beau être ouverte d’esprit, tu n’arrivais pas aimer cette fille. enfin. tu étais à ton tour partie chercher le reste de tes affaires que tu avais laissé dans un coin opposé à celui de la serpentard dans l’espoir de pouvoir t’enfuir au plus vite. c’est ce que tu espérais en tout cas. ce n’était pas ce que l’autre avait prévu. elle s’était rapproché de toi et avait engagé la conversation. - estimes-toi heureuse que cette attaque ne m’ai pas touché. avait-elle dit, avant de poursuivre. ni celle ci, ni l’autre d’ailleurs. tu riais doucement, sans pour autant perdre la face devant la demoiselle qui se voulait effrayante. n’était-ce pas le but d’un duel de vaincre son adversaire par tous les moyens ? tu n’avais fait qu’appliquer à votre joute les règles de cet art que vous pratiquiez souvent. - mais qu’avais tu à craindre de la part d’une élève au niveau inférieur à toi ? tu souriais. - aurais tu peur de moi ?
Elle est habituée au répondant de la jeune fille. Après tout il était à l’origine de tant de leurs différents. Ce trait même trait qui lui inspirait l’admiration lorsqu’il était présent chez sa mère mais qui avait comme mérite de rendre encore plus détestable la troisième année. Candice se passa lentement la main dans les cheveux puis vint planter son regard triste dans celui de la moldue, sachant déjà que ses charmes de vélane étaient inefficaces contre la lionne.
- Evidemment. répondis-t-elle simplement.
Seuls les idiots n’avaient peur de rien. De plus, si les moldus étaient capable de représenter un but si important dans la vie de sa propre soeur, c’est bien qu’ils devaient avoir une certaine importance, quelque chose qui échappait encore à la demoiselle Littlejohn mais qui pouvait parfois lui infliger ce sentiment de peur. Après tout, il était bien connus que les monstres, en plus d’être détestés étaient également source de peur chez un certain nombres de gens. Les moldus n'étaient pas très différents.
- Mais j’imagine que ce n’est pas ton cas puisque tu n’arrive toujours pas à savoir où es ta place.
Elle se détacha de la jeune Gryffondor puis continua.
- Savoir admettre ses peurs est une force mais, une trop grande confiance en soi n’en est pas une.
Ironique considérant la plus grande faiblesse de la sixième année était justement son manque cruel de confiance en elle mais qu’elle préférait toujours ignorer. Elle termina en arborant un léger sourire.
- Je ne faisais que te mettre en garde, rien de plus.
Quel mal y avait il à cela ?
Blanche C. Hopkins
Lionne Originelle
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Sujet: Re: blanche × candice - let's fight girl Ven 20 Jan - 13:40
au début, tu avais décidé de ne pas écouter ce que la demoiselle allait te répondre, persuadée que son égo et sa haine pour les moldus la forcerait à nier qu’elle pouvait, jusqu’à une certaine mesure, te craindre toi, la petite blanche à peine sortie des jupons de sa mère. tu pensais votre haine bien moins profonde que cela. pour toi, tout n’était que surface. la demoiselle ne te connaissait pas, pas plus que tu ne la connaissais réellement. oh, tu savais quelles paroles elle pouvait prononcer, quelle voix elle utiliserait, mais en soit, tu ne savais rien de candice. alors tu avais soupiré, résignée.
- soit. tu me crains, moi qui suit plus jeune que toi.
tu tiquais à sa remarque que tu trouvais bien trop désobligeante pour l’entendre prononcée par quelqu’un qui n’avait aucune idée de qui tu étais, alors tu avais soutenu son regard, plus énervée que tu n’aurais souhaité l’être. tu avais enfin réussi à te calmer, juste avant, juste avant que encore une fois, elle ne gâche tout en s’acharnant sur toit.
- tu n’es pas celle qui décide de ma place, je te prierais donc de bien vouloir t’en tenir à celle que tu estimes correcte pour toi. sans que cela ne me concerne.
tu replaçais ta cape sur tes épaules, veillant à ce que ta baguette soit bien rangée dans sa poche.
- tes mises en gardes sont superflues et tu le sais bien. notre relation est ce qu’elle est. ce n’est pas aujourd’hui, trois ans après, que tout changera.
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