Chrome -- who are you really? || terminée

Histoire ϟ Un p'tit village perdu, d'un nom sans importance. C'était charmant. C'était bien moins bruyant que les grandes villes. C'est bien pour ça qu'ils ont choisit d'ouvrir une boulangerie dans une petite ville de campagne. À une seule rue de la place principale. Les trucs moldus, ils aiment ça. Faire à la main aussi, mais tout de même un arrière de boulangerie fermée. Histoire de faire voler quelques trucs en cachette. C'est dans cette odeur que Chrome a grandit. Bien qu'il soit né dans un grand hôpital de ville, il n'y a pas passé beaucoup de temps. Il a même fait ses premiers pas devant les clients. Clients moldus qui ne se doutaient de rien évidemment. L'art de se cacher était aussi parfait de la cuisson des croissants ou des petites spécialités locales. Mais bon, c'était la première fois qu'ils avaient un enfant. C'est autre chose qu'un mélange de farine et d’œufs. Ils sont sorciers, ils savent les risques... Mais savent s'occuper de leurs risques, mais celui d'un enfant. C'est un peu plus compliqué. Et en plus si celui-ci a encore... Ce petit quelque chose de spécial.
" Votre fils n'avait pas les yeux marrons avant ? ". Elle ne savait pas quoi répondre, cette mère un peu ronde et aux joues aussi tendre que de petites brioches. Elle balbute et regarde son fils de 6 ans assit sur le comptoir, qui avait bel et bien des yeux bleus turquoise à présent. Alors elle trouve un truc, comme quoi c'est le soleil. Avant de le ramener en arrière boutique. La mère commence à stresser, ne sait pas quoi faire, commence à faire voler un pain au chocolat vers elle puis vers son fils (car elle se sent toujours obligé de lui donner quelque chose quand elle se sert aussi). Son mari revient et lui demande ce qu'il ne va pas, toujours aussi souriant. Et amusé de voir sa femme paniquer, parce qu'il est sûr que c'est rien du tout. Et finalement il panique à son tour en voyant les cheveux de son môme tourner aux blonds. La panique n'a pas duré bien longtemps. C'était rare, mais ça existait, et le gamin en était la preuve vivante. Les Métamorphomages existent. Heureusement qu'il n'y avait pas ce problème d'école ou de camarades car Chrome avait toujours eu une éducation par ses parents, par des livres. La seule chose qui changeait c'était ce petit bonnet en tissu qu'on met le plus souvent aux bébés ou aux femmes, que Chrome devait porter pour sortir. Au cas où ou le petit bonhomme piquerait une crise et tournerait au vert.

Oui, on pourrait dire que ses parents le représente bien. Il vient vraiment de cette famille calme et posée. Avec parfois des sauts d'humeurs mais sinon ils avaient une vie paisible et tranquille parmi le pâturage et les moldus. C'est à ses 9 ans qu'il eu un petit chaton qu'il nomma Bungo, un chat blanc et noir, un Munchkin. Presque inséparable sauf bien sûr quand Chrome voulait courir mais que le petit chat ne pouvait pas suivre à cause de ses trop petites pattes. Ce n'est que par les livres qu'il découvrit l'univers de ces animaux fantastiques. Bien qu'il n'y avait peu d'écrits sur certains. C'est plutôt du comment s'en éloigner que de comment s'en occuper.
Jusqu'à quelques jours avant la réception de sa lettre pour Poudlard, Chrome complexait. Il voyait beaucoup de visages, différents et différentes. Avec des caractères physique qu'il voulait avoir. Alors parfois il essayer d'avoir un peu plus de joues, un peu plus de muscles ou quelques centimètres. Mais il se sentait mal, si mal à chaque fois qu'il changeait trop. Comme si chaque modification l'éloignait de son apparence de base. Comme s'il se mentait à soit-même... Et puis, avec l'arrivé de sa lettre, il ne pensa plus à ça... Ou moins en tout cas.

Il fallait fermer boutique pendant un petit moment, histoire de n'aller qu'une fois dans cette grande ville pour faire les courses et déposer le petit de 11 ans dans le train après. Dire au revoir à la campagne, à l'odeur de la brioche, mais au moins, pas à Bungo. Ses parents étaient content qu'il y aille, ils n'avaient évidemment jamais doutés de lui. Il n'y avait pas de raison. Ils ont sourit, en lui enlevant le bonnet qu'il portait " tu n'as pu besoin de ça là où tu vas". Quelques minutes plus tard le train partit. Installé confortablement dans le wagon avec son chat. Il a parlé à certains et certaines, mais il écoutait plus qu'il ne parlait. Lâchant des rires aux blagues de cette drôle de fille. Aucune hésitation quand le chariot passa pour proposer des friandises, trop de souvenirs de chez ses parents.

"Poufsouffle !"

On ne lui avait jamais vraiment dit ce que chacune maison voulait exactement dire. Juste quelques infos mais ça n'intéressait pas Chrome. Tant qu'il pouvait se sentir chez lui, une nouvelle grande maison. Une première année tranquille, où les gens ont pu découvrir ce "don" qu'il avait. Des rires, des moqueries mais aussi de bons amis. C'était dehors qu'il passait le plus de temps, où dans le couloir avec Bungo. C'est en fin de 2ième année où les choses se sont un peu froissés. Il voulait pas le regarder, il n'avait que d'yeux que pour une seule fille. Ce "il" n'est pas Chrome, mais un garçon de 4ième année. Chrome voulait que ce garçon le voit, lui parle, arrête de l'esquiver. Même s'ils ne se sont jamais parlés. Le jeune garçons aux cheveux ébènes a tout changé. A prit l'apparence de cette fille, du seul joyaux que l'autre voulait voir. Mais il ne se sentait pas bien, vraiment pas bien. Il ne se sentait pas lui, un malaise dans le cœur. Et alors qu'il allait enfin pouvoir embrasser le jeune homme, il tomba dans les pommes.

" Evidemment, il n'y a que toi pour pouvoir faire ça, vraiment un imbécile. M'approche pu. "

Il était à l'infirmerie quand le garçon lui avait dit cela. Depuis il s'en veut. Évitant de prendre l'apparence de quelqu'un ou même de faire un changement trop voyant. Alors depuis ce jour, ses changements sont sous le coup de l'émotion. Il contrôle pu rien, alors qu'avant... Ça allait presque.
Et le voilà maintenant en 3ième année, voyons ce que ça donne.