PROFIL- MP PROFIL- MP PROFIL- MP •• Il semblerait qu'une chèvre ou bien un bouc, personne ne sait vraiment de quoi il s'agit, se balade dans les couloirs du château. Parfois même, des élèves affirment entendre le rire mesquin de cette maudite bestiole sans jamais pouvoir mettre la main dessus. Le directeur affirme pourtant qu'aucune chèvre ou bouc ne se balade dans les couloirs. Affaire à suivre.

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 [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]

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Val Tourtebuse
Poufsouffle • Cinquième année
Val Tourtebuse
[Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] 306111Sanstitre
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Poufsouffle • Cinquième année
MessageSujet: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptyVen 3 Fév - 18:41

Val avait beau le cacher même de lui-même, il était un indécrottable romantique. Du genre à aimer les bouquets de fleurs, les promenades main dans la main sous la lune, et les mots doux chuchotés à l’oreille. Il osait à peine en rêver, mais depuis qu’il s’était rapproché d’Octans, cela lui traversait quand même régulièrement l’esprit. Mais le quotidien avait bien souvent le dessus sur ses rêveries, ils avaient des cours différents, mangeaient à des tables différentes, dormaient dans des dortoirs différents, et quand ils se retrouvaient, ils étaient rarement seuls. Difficile de se laisser aller au romantisme quand des gens aux visages flous vous tournent autours. Au fond, depuis l’intermède de l’infirmerie, ils avaient agi l’un envers l’autre comme deux amis. Deux amis qui se font parfois des câlins ou des bisous sur la joue, mais des amis quand même.

Aussi, quand Octans lui proposa une sortie rien que pour eux deux, un soir, loin de la foule de Poudlard. Val sentit son cœur bondir et des papillons virevolter dans son estomac, et il accepta tout de suite bien évidemment. Il lui fallut quelques instants pour redescendre sur Terre et réaliser ce qui était en train de se passer.

« La cabane hurlante ? »

La cabane hurlante, visiblement, Octans et lui n’avait pas du tout les mêmes idées quand il s’agissait de rendez-vous galants. Ils étaient différents sur de nombreux points, il faut bien avouer, et cette fois-ci cela lui sauta à nouveau aux yeux. Est-ce que c’était vraiment un rendez-vous d’ailleurs ? À ce stade, Val n’en était plus très sûr, il voyait plutôt une bande de copains tenter ce genre d’expériences, qu’un couple d’amoureux en mal de baisers. En plus, ce n’était pas faute de lui avoir déjà dit qu’il avait peur du noir. Sa vue, dans les environnements sombres, se rapprochait de la cécité totale, cela le mettait terriblement mal à l’aise. Mais bon, il avait déjà accepté, il ne voulait pas passer pour un trouillard, et puis il serait avec Octans, peut-être que les choses se passeront bien du coup ? Il ne pouvait pas s’empêcher d’être inquiet.

« Lumos. »

Pourtant, le voilà qui sortait de son dortoir, chaudement vêtu comme il se devait de l’être pour une telle aventure. Le couvre-feu était déjà passé depuis un moment, éclairé par sa seule baguette, et donc quasiment aveugle comme il le craignait, Val arpenta les couloirs déserts, tout de gris foncé sur fond noir. Il descendit précautionneusement les escaliers, et arriva avec une lenteur de limace dans le grand hall, l’oreille aux aguets. Il n’en menait déjà pas large dans l’école, qu’est-ce que ça allait être dans la maison la plus hanté de Grande-Bretagne ? Est-ce qu’il pouvait encore changer d’avis ? Des pas résonnèrent dans le hall vide et Val se retourna, scrutant vainement l’obscurité en tendant sa baguette en l’air.

« Octans ? »

C’était Octans, il le savait parce qu’un professeur aurait déjà retiré des points à sa maison. Il soupira, un peu rassuré de le savoir dans les parages. Même si au fond il avait envie de lui dire que cette balade était la pire idée du monde, il s’abstint, il y avait une partie qui était quand même heureuse qu’il puisse passer du temps ensemble, même s’ils prenaient encore de gros risques pour rien, que ça allait sûrement mal finir, et que ce n’était absolument pas une bonne idée quelquesoit le sens dans lequel on y regardait.


Dernière édition par Val Tourtebuse le Sam 11 Fév - 15:11, édité 2 fois
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Octans Svanes
Serpentard • Sixième année
Octans Svanes
[Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] 1485342658-octans-4
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Serpentard • Sixième année
MessageSujet: Re: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptyVen 3 Fév - 20:20

Mais qu'est-ce qu'il m'avait pris de lui proposer une chose pareille ? Il allait finir par me croire fou ! Ou par s'en aller devant toutes ces idioties que je peux faire, dire. Non mais quel crétin ! Vraiment ! Oh Octans tu as l'air bien malin à te lever alors que tout le monde dort, à te glisser le plus discrètement possible hors du dortoir en tâchant de ne réveiller personne, Eros sur les talons. Et pour quoi ? Parce que tu n'as aucune notion de romantisme et que le rendez-vous que tu lui as donné est plus qu'effrayant ? Tu ferais mieux de lui poser un lapin et de retourner au lit, ça vous éviterait des soucis et de la peur, à tous les deux. Je sursaute violemment en apercevant mon reflet dans un miroir. Accélère le mouvement, passe les derniers mètres qui me séparent de la porte de la salle commune avec discrétion. Mes dents plantées dans ma lèvre, mordent jusqu'au sang. Et s'il ne vient pas ? Je pourrais comprendre. J'aurais pu trouver un meilleur endroit que la cabane hurlante pour un premier rendez-vous. Un vrai rendez-vous plutôt. Mais je ne sais pas, c'est sorti comme ça. Alors que je songeais au fait qu'on ne parvient jamais à avoir un moment à nous dans l'école, ce que je regrette. Il n'y en a pas eu depuis l'infirmerie. Ce n'était pourtant pas l'endroit le plus adapté, mais il m'a donné notre premier vrai baiser. Un avant goût de ce qu'il pourrait me faire. Et rien qu'à ce souvenir, des papillons envahissent mon ventre et mes joues se colorent doucement.

Je le rejoins rapidement. Il est là, inquiet, et mon nom passe ses lèvres dès l'instant où mes pas retentissent non loin de lui. Je n'aurais jamais du lui faire faire ça. Pas alors qu'il m'avait dit avoir peur. Mais c'est réellement sorti tout seul. S'en était presque effrayant. "Ça te dirais de sortir un soir ?" Je l'avais dit et ma tête s'était embrumée. D'un seul coup. Mes joues empourprées, alors que le sang battait mes tempes brutalement. Je m'étais entendu lui donner l'endroit. Sous la panique peut-être, je n'en sais toujours rien. J'avais écouté, impuissant, ma bouche prononcer ces quelques mots. "A la cabane hurlante." Mais pourquoi ?! Pourquoi diable ais-je paniqué pour si peu alors qu'il me suffisait de prendre mon temps ? De retrouver mon calme ? Le pire est sûrement qu'il n'ait pas tenté de m'en dissuader. Il a accepté. Trop gentil, alors qu'il aurait dû me remettre à ma place. Je n'ai pas su comment me raviser. Ce n'était pas l'idée de passer pour un trouillard qui m'a gêné, non. J'ai vraiment besoin que l'on soit seul tous les deux. Que l'on puisse parler. Nous mener dans un endroit où j'aurais le droit de le serrer dans mes bras, d'enfouir mon nez contre sa nuque. Est-ce que c'est trop demandé ? J'ai eu beau réfléchir, je n'ai pas réussi à trouver un lieu où nous serions plus tranquille que là bas.

"Valérian..."

Ma main attrape la sienne, mes lèvres se contentent de déposer un baiser contre sa tempe avant que je ne commence à l'emmener vers le saule cogneur. Il s'agite en nous voyant, commence à fouetter l'air de ses branches. Je reste à une distance raisonnable, jette un regard à Val. Nous pourrions rester là. A observer le château au loin, protégés par les étoiles. Pourtant, comme dans un état seconde, j'immobilise l'arbre comme j'ai vu un élève plus vieux le faire il y a quelques années alors que je volais tranquillement. Un pur hasard, comme souvent. Si lui y était entré, ça ne doit pas être si terrifiant, non ? Pourtant juste avant d'entrer dans le passage étroit, je me retourne vers mon "ami", attrape son visage entre mes mains et plaque mes lèvres contre les siennes, presque désespérément. Je me gorge de sa saveur, inspire son odeur, les paupières à demi abaissées. Il est maladroit, ce moment où ma langue vient effleurer la sienne. Je ne m'y prends pas bien, je crois, pourtant je ne m'écarte pas tout de suite. Lui offrant un doux sourire en caressant sa tempe.

"Tu m'as manqué."

Comme pour nous donner à tous les deux du courage, alors que je m'aventure sans lâcher sa main dans le tunnel, baguette pointée en avant pour nous éclairer. Je ne veux pas qu'il panique. Pas alors que j'ai, dans le sac posé sur mon épaule, de quoi le rassurer. Mon cœur bat rapidement. Je l'entraîne dans des escaliers et nous arrivons dans une salle assez grande, où je ne vois aucun fantômes. Légèrement rassuré, je sors de mon sac une couverture que j'étale par terre, dépose non loin une bougie, puis une autre quelques mètres après, recommence le même manège avec une troisième.

"Incendio."

La première mèche prend feu, je réitère le sortilège avec les deux autres. Puis me tourne vers lui, un peu inquiet de sa réaction. Je sais qu'il ne doit pas être heureux d'être ici. Que comme moi il a très certainement la trouille, et qu'il préférerait être dans son lit en ce moment.
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Val Tourtebuse
Poufsouffle • Cinquième année
Val Tourtebuse
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Poufsouffle • Cinquième année
MessageSujet: Re: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptySam 4 Fév - 15:07

Val eut un léger soupir de soulagement quand une main se posa dans la sienne et que des lèvres embrassèrent son front. La nuit lui paraissait toujours aussi noire mais au moins il était avec Octans. Ils partirent en direction du parc, Val tentant de ne pas être trop lent en suivant ses pas, la baguette toujours levée. Dans le silence, le moindre bruit prenait une ampleur presque surnaturelle, que ce soit le bruissement de leur pas dans l’herbe, le son de leurs capes flottant au vent, ou les cris étranges de créatures quelconque peuplant la forêt interdite. Mais ce fut les craquements des branches du saule cogneur battant l’air qui impressionnèrent le plus Val. Il resta immobile à regarder cette masse immense et agitée se détacher du ciel étoilé en se demandant à nouveau ce qu’ils faisaient là, et surtout comment passer.

Mais Octans avait apparemment tout prévu, il fit quelque chose que Val ne vit pas et l’arbre s’immobilisa soudain. Serrant un peu plus la main de son ami, il suivit ensuite le mouvement jusqu’à un trou dans le sol, avant qu’un baiser surprise ne le stoppe. Un frisson le parcourut alors que ses yeux se fermaient d’eux-mêmes, ça lui avait terriblement manqué, il se perdit un moment dans l’odeur d’Octans, dans son souffle chaud, et oublia presque que l’arbre qui les surplombait pouvait les écraser à tout moment, et que même s’il ne le faisait pas, ils partaient vers un endroit peut-être plus dangereux encore. Il y avait beaucoup de choses qui n’avaient plus tellement d’importance dès qu’ils étaient ensemble.

Ils s’aventurèrent finalement dans le tunnel, Val trébuchant un peu sur des racines alors qu’ils cheminaient, et finalement, ils arrivèrent dans la maison. La pièce vaste était silencieuse et poussiéreuse, mais alors qu’il allait lancer quelque chose comme Et maintenant, on fait quoi? Octans le devança en préparant un coin un peu plus douillé avec une couverture et surtout des bougies. La lumière était faible et frémissante, mais Val se sentit tout de même un peu plus à l’aise. Surtout, ça le rassurait de voir qu’on ne l’avait pas entraîné là pour une expédition foireuse, mais pour passer un moment en tête à tête. Cela dit, maintenant que les bougies étaient allumées, il voyait l’air inquiet qu’affichait Octans, est-ce que c’était à cause de la maison ? Ou à cause de sa réaction ? Val n’en était pas sûr, mais comme son ami ne semblait pas vouloir parler, il se lança.

« C’est parfait… »

Un long grincement retentit dans les étages, et il regarda vers le plafond en rentrant sa tête dans les épaules, puis jeta un coup d’œil à leurs ombres qui dansaient sur les murs, l’air pas franchement rassuré.

« Enfin, presque… Tu as quand même de drôle d’idée parfois, on ne te l’a jamais dit ? »

Un mince sourire étira ses lèvres, avant que Val ne franchisse la distance qui les séparait pour le prendre contre lui et déposer une bise sur ses lèvres. Il lui avait manqué aussi, assez pour qu’il le suive dans cette aventure folle. Il regarda autour de lui à nouveau.

« C’est amusant, tout de même. Nous pouvons faire ce que nous voulons ici, techniquement, nous ne sommes même plus dans l’école. »

Bon, là comme ça, il ne voyait pas ce qu’il pourrait faire de spécial, qu’il n’aurait pas pu faire dans l’enceinte de Poudlard, il n’était pas tellement du genre à enfreindre les règlements. Sauf pour rejoindre une cabane hantée après le couvre-feu, voler les livre d’une professeure, se servir dans la cuisine… D’accord, en fait il enfreignait le règlement assez souvent au final, mais maintenant qu’il était libre comme l’air, la seule chose qui lui vint à l’esprit fut de faire apparaître trois oiseaux qui se mirent à voleter au-dessus de leurs tête, rendant la pièce un peu moins inquiétante encore. Jusqu’à ce qu’un long grincement retentisse à nouveau, le faisant sursauter. Il se tourna vers Octans et chuchota d’un air pas très sûr de lui.

« Tu es sûr qu’on est seuls ? »
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Octans Svanes
Serpentard • Sixième année
Octans Svanes
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Serpentard • Sixième année
MessageSujet: Re: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptyDim 5 Fév - 11:18

Définitivement, la cabane hurlante n'a rien de rassurante. Je frissonne un peu en lui jetant un regard inquiet, reporte ensuite les yeux sur les bougies, juste le temps de me rassurer. De me gorger de lumière, de l'absorber, pour me donner la force dont j'ai besoin. Parfait. Mes lèvres frémissent en un sourire, ma poitrine se gonfle de bonheur. Et même s'il fait sombre, si rien ici n'est plaisant – à part sa présence – je parviens à me sentir bien. Il est là après tout. Il m'a suivi alors que tout ça était une belle bêtise. C'est ça la confiance non ? Je me rapproche de lui, d'un pas seulement. J'ignore ce que j'attends, peut-être qu'il fasse le premier pas cette fois-ci ? Et ça arrive. Son corps se retrouve contre le mien alors qu'un baiser est posé sur ma bouche, m'arrachant quelques frissons et un rougissement sur mes joues que je ne parviens tout simplement pas à contrôler. Il me rend fou. Son odeur et sa chaleur sont une torture, j'ai envie de me blottir contre lui à chaque seconde qui passe juste pour les ressentir. Mais je ne suis pas certain d'être en droit de le lui réclamer. Est-ce qu'on a le droit, quand on a le cœur qui bat si fort juste pour quelqu'un ? Au lieu de lui faire part de mes pensées, c'est autre chose qui franchit mes lèvres en l'instant.

« Je suis désolé. J'ai eu comme un blanc... et c'est la cabane hurlante qui est sorti. »

Je ris de ma propre bêtise, mais sa propre vigilance m'oblige à ne pas trop me détendre. Je reste sur mes gardes, sursaute brutalement lorsqu'un bruit sinistre inonde la pièce. Diable ! N'était-ce pas censé être la maison la plus hantée de Grande-Bretagne ? Si ce n'était pas qu'une rumeur, on s'est collé dans les ennuis jusqu'au cou. Je déglutis difficilement. Répond à sa question par un regard angoissé avant de m'avancer vers la porte par laquelle nous sommes arrivés. A ma gauche, les escaliers grimpent, s'enfoncent dans les ténèbres, me masquant une potentielle présence. Pourtant, malgré la peur qui me ronge, quelque chose me pousse à avancer. La curiosité peut-être ? Je n'en sais rien. J'ai besoin d'aller voir et de nous rassurer tous les deux. De nous prouver qu'il n'y a rien d'autre que notre imagination qui nous joue des tours. C'est sûrement un courant d'air dans les vieilles fondations, ou une porte qui grince. Rien de tout ce que nous pouvons nous imaginer.

« Reste-ici.. Je vais aller voir. Je reviens vite. »

Je grimpe les premières marches bien rapidement, arrive en haut avant d'avoir eu le temps de réfléchir à ce que je pourrais faire et pénètre dans la pièce. Elle est moins vaste. Vide, cependant. Mais rien ne semble vivre ici. Vivre non. Je lâche un hurlement de terreur en voyant quelque chose me foncer dessus, lâche ma baguette sous la surprise et me fracasse au sol, reculant pour me rouler en boule dans un coin alors que la chose avance encore dans un rugissement, une main tendue vers moi. Elle me traverse, cette chose, en un courant d'air froid qui court sur la totalité de mon corps, se répand en vagues glacées dans mon estomac, dans le moindre de mes muscles, dans ma tête aussi. Il me faut de longues minutes pour comprendre que je suis de nouveau seul. Que ce truc est parti, peut-être dans une autre pièce, et que moi je suis vivant. Du moins il me semble. La terreur me broie la poitrine, je tremble de tous mes membres et mes dents claquent les unes contre les autres. Mais je suis vivant. Mon dieu, qu'est-ce que c'était que cette immondice ? Et Val ? Val ! Ça me saute à la tête et je me relève vivement, attrape ma baguette échouée un peu plus loin, me précipite en bas en hurlant son prénom, bien incapable de résonner correctement après ce qu'il s'est passé. Je dois me calmer mais je n'y parviens pas.

Mes jambes flageolent, je m'accroche au mur en descendant les marches, manque de tomber en me précipitant là où je l'ai laissé. Peut-être que je l'ai envoyé à la mort. Que la chose l'a attaqué. Mais comment un fantôme pourrait attaquer quelqu'un ? - parce que s'en était un, c'est obligatoire vu la façon dont il m'a traversé. Ce n'est pas possible. Ils ne peuvent pas nous toucher. Mais j'ai bien trop peur pour y penser. Alors je continue de crier son prénom en dégringolant l'escalier, les larmes aux bords des yeux, la culpabilité me rongeant. S'il lui est arrivé quelque chose, je ne me le pardonnerai pas. Si lui aussi je le laisse, comme j'ai laissé Andrew passer sous les roues de ce fiacre, je ne pourrais pas m'en remettre. Pas encore.
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Val Tourtebuse
Poufsouffle • Cinquième année
Val Tourtebuse
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Poufsouffle • Cinquième année
MessageSujet: Re: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptyDim 5 Fév - 17:23

Se séparer, dans une maison hantée pleine de bruits pas rassurants, c’était sans doutes la pire des idées possibles. Si les films d’horreur avait existé à l’époque, Val se serait tout de suite dit qu’ils prenaient de gros risques en faisant une chose pareille. Là, il pensa simplement qu’il allait ralentir Octans, et que de toute façon il ne pourrait pas l’aider à grand-chose, aussi hocha-t-il silencieusement la tête quand celui-ci décida de partir vérifier les étages, contre toutes les règles de sûreté les plus élémentaires.

Val écouta les pas d’Octans s’éloigner, de moins en moins rassuré, et sa chaleur lui manquait déjà. Même ici, ils ne pouvaient pas être tranquilles tous les deux ? Ça en devenait désespérant. Pas rassuré pour une mornille, il s’appuya contre le mur, les bras croisés dans la lumière des bougies. Il attendait avec espoir qu’Octans revienne, et se moque de lui pour avoir eu si peur, qu’il lui dise qu’il n’y avait aucune raison à cela.

Au lieu de ça, il entendit un cri d’horreur.

« Octans ? »

Ok, c’était la fin, Octans s’était fait dévoré par une créature démoniaque et maintenant c’était son tour. Tout ce qu’il avait pu lire, sur les dragons et les hydres à huit têtes, lui revinrent en mémoire. Ils étaient fichus, il n’avait plus qu’à prendre ses jambes à son cou et prier pour que le saule cogneur ne l’écrase pas pendant qu’il irait chercher de l’aide. Non, il ne pouvait pas faire ça, abandonner Octans alors qu’il était sans doute perdu et terrorisé, mais en vie, oui, il fallait qu’il le soit.

Incertain, Val entrepris lui aussi de faire une erreur digne d’un film d’horreur, et il partit en direction des escaliers pour retrouver Octans. Mais comme cela l’obligeait à quitter le peu de lumière que faisaient les bougies pour aller s’aventurer dans le noir, il le fit avec une lenteur qui aurait laissé à Octans tout le loisir d’être dévoré, et même plusieurs fois. Ce fut quand il arriva en haut, la baguette allumée devant lui, qu’il sentit comme un courant d’air le frôler. Il se tourna pour tenter de comprendre ce qu’il s’était passé mais ne vit rien.

« Et bien alors ? Pas de réactions, pas même un sursaut ? Votre ami était beaucoup plus amusant. »
« Oh… Vous êtes un fantôme. »

Pour un peu, Val en aurait rit. Il ne voyait pas les fantômes. Dans sa vision brouillée leurs corps transparents se confondait toujours avec le décor, ils étaient aussi faciles à déceler que quelqu'un portant une cape d’invisibilité. Aussi ne chercha-t-il pas vraiment à en savoir plus, il accéléra la cadence pour retrouver Octans.

« Octans ! C’est rien du tout, juste un fantôme. Où es-tu ? »
« Juste un fantôme ? Je ne vous permets pas ! »

Ah, il l’avait vexé, le fantôme se mit à fulminer autour de lui, parlant de tous les sévices qu’il pourrait faire subir à un petit insolent dans son genre. Val commença vaguement à s’inquiéter, ce fantôme n’avait pas l’air très sain d’esprit, et entendre des menaces provenir d’un peu partout dans le noir absolu, ce n’était pas des plus rassurants. Mais finalement, il entendit des pas précipités venir dans sa direction, et se dépêcha lui aussi de les rejoindre, longeant le mur et tendant les bras devant lui pour tenter d’éviter les obstacles.
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Octans Svanes
Serpentard • Sixième année
Octans Svanes
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MessageSujet: Re: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptyDim 5 Fév - 20:27

Mes appels désespérés et le bruit de mes pas. Ce sont les seuls bruits que mes oreilles parviennent à assimiler alors que je me rue dans la pièce où nous étions précédemment. Les bougies sont encore là, la couverture aussi. Mais aucune trace de Valérian. C'est comme s'il s'était volatilisé. Ma respiration est difficile, hachée et chaotique, ponctuée quelques fois de halètements. Et la terreur continue de faire trembler violemment mes jambes alors que ma voix qui continue de crier son prénom se charge de sanglots. Il n'a pas pu disparaître comme ça. S'en aller. Me laisser. Non ! NON ! Je fais le tour de la pièce, vérifie le moindre recoin, larmes aux yeux, ne parvenant pas à me calmer. Si je le faisais, peut-être que j'aurais pu entendre sa voix provenant du haut. Mais non. Non bien sûr, il n'y a que ma panique et cette impression omniprésente et étouffante de l'avoir perdu. Pour toujours. C'est idiot, de paniquer comme ça pour un fantôme. J'en ai vu d'autres. Beaucoup. Il y en a partout après tout à Poudlard. Mais celui-ci a surgi d'un coin sombre de la pièce pour foncer sur moi comme le ferait un monstre. J'ai vu ses doigts d'albâtre se tendre vers mon cœur dans l'espoir peut-être de me l'arracher, senti son souffle parcourir l'entièreté de mon corps. Ce n'était pas juste une peur de quelques secondes. C'était voir ma vie défiler devant mes yeux et croire que j'allais mourir, sans rien pouvoir faire pour l'en empêcher. Et il n'y a actuellement pas assez de mot assez fort pour décrire la panique qui s'est emparée de moi.

Et d'un coup je l'entends, provenant d'en haut. Sa voix. Il me cherche. Comment ais-je fait pour le louper ? Je reviens vers l'escalier en courant. 4 à 4 je monte les marches, la baguette serrée fermement entre ma main droite. Bien sûr mon lumos m'éclaire à peine, mais en cet instant je n'ai pas besoin de mes yeux. Il m'a offert l'indice dont j'avais besoin pour le trouver. Au milieu des la peur dans laquelle je baigne, je vois enfin la lumière. La sienne. Qui m'éclaire comme le font les rayons du soleil lors de journées lumineuses d'été. Mon corps se jette sur le sien. Le percute et le renverse contre le mur le plus proche tandis que mes bras s'enroulent avec tant de force autour de son cou qu'ils me font presque mal. Je tremble. Enfoui mon visage contre sa gorge en hoquetant, retiens encore quelques minutes les larmes qui montent et montent dans mes yeux, de plus en plus nombreuses. Son odeur s'insère dans mes poumons sous mes respirations profondes. Mon estomac parvient à se dénouer légèrement, la pression retombe. Et tout lâche en même temps. Ma retenue. Les barrières érigées pour ne pas craquer. Les pleurs explosent d''eux même. Ma bouche rencontre un peu brutalement la sienne, mes dents mordillent une lèvre. Puis mon visage reprend sa place initiale, contre sa peau, mes sanglots maladroits s'échappant au rythme des rires lointain du fantôme. Il s'est sûrement éloigné. Tout cela n'était qu'une mascarade pour animer un peu ses journées, et il a réussi. C'était tout simplement cruel. Mais les fantômes n'ont pas toujours de compassion.

« J'ai cru te perdre... T-Tu n'étais plus en bas et j-je... Val... Ne disparais plus comme ça... Plus jamais... »

Si je pouvais me fondre en lui, c'est ce que je ferais à l'instant. Fusionner avec lui, ne plus faire qu'un. Pourtant je me calme peu à peu. Mes sanglots se tarissent et les larmes aussi, ne me laissant qu'un sentiment de douceur lorsque je réalise que finalement, on l'a notre moment à deux. Il n'est pas vraiment romantique, pas non plus commun, mais au moins nous sommes ensemble. Cette pensée finit par m'arracher un rire doux et je relève la tête vers lui, essuyant de mes paumes les sillons qui marquent mes joues. La dernière fois que j'ai paniqué ainsi, j'avais 8 ans et je venais de rêver de la mort d'Andrew. Je m'étais réveillé en sursaut, hurlant et pleurant. Et j'avais déchiré mes draps à force de me débattre pour en sortir. Ce n'était plus un petit garçon qui avait bondi hors de la pièce mais un gamin suffoquant, incapable de rester plus longtemps dans une pièce close. Sans même m'en rendre compte je m'étais précipité dehors et j'avais couru. J'avais couru longtemps. Jusqu'à tomber dans la terre de rues familières pour les avoir parcourues pendant 7 ans, les pieds douloureux, ensanglantés, vidé de mes forces. Je n'avais alors aucun moyen d'évacuer. Mais aujourd'hui je l'ai lui. S'il n'avait pas été là, je serais sûrement en train de me tordre les chevilles quelque part au dehors, a essayer de calmer ma tête trop remplie d'horreurs.

Je reste là un moment. Calé contre lui, la respiration plus calme maintenant, oscillant malgré tout entre rires et larmes. Il me semble être fou, rien qu'un petit instant. Ne sachant pas si cette situation est absolument désastreuse, ou au contraire parfaitement comique. Ce n'était qu'un fantôme... Et si moi je le savais, j'ai été le seul à paniquer alors que lui avait simplement entendu mon cri, pouvant laisser libre court à son imagination et me croire dans une situation bien pire que celle-ci.
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Val Tourtebuse
Poufsouffle • Cinquième année
Val Tourtebuse
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MessageSujet: Re: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptyLun 6 Fév - 11:23

Val en était encore à scruter l’obscurité quand il fut propulsé contre le mur avec une exclamation de surprise. Octans était dans un état incroyable, il pleurait comme jamais il ne l’aurait cru possible, et le serrait si fort qu’il l’étranglait presque. Son baiser fut si surprenant et brutal qu’il eut du mal à y reconnaître son ami. Avec douceur, il caressa son dos, remonta dans sa nuque, glissa ses doigts dans ses cheveux, essayant de le calmer avec ces gestes de tendresse. Il essayait en même temps de garder son calme, mais la détresse de son camarade était contagieuse, et ses yeux se firent plus brillants. Lui aussi avait eu peur pour lui, peur en l’entendant crier, peur de s’aventurer dans ces couloirs sombres, peur de ne pas le trouver. Apparemment, ils s’étaient d’ailleurs manqués, Octans avait dû emprunter un autre chemin pour revenir à leur point de départ, cette maison était tellement grande.

« Je suis désolé, je t’ai entendu crier, je ne pouvais pas rester à attendre. »

Il ne savait plus si Octans pleurait ou riait, de toute évidence, cette rencontre du troisième type l’avait vraiment chamboulé, et il s’était beaucoup inquiété pour lui. Val n’était pas sûr non plus de comprendre complètement ce qui l’avait mis dans un état pareil, ce n’était pas comme s’il n’y avait aucun fantômes à Poudlard. Il se doutait que quelque chose d’autre devait jouer dans l’équation sans savoir quoi. Alors il le serra un peu plus fort contre lui, embrassant ses joues, ses lèvres, son cou, essayant de le calmer par sa simple présence.

« Je suis là, je serais toujours là Octans. »

Cette phrase, il l’avait déjà dite, mais Octans avait apparemment toujours aussi peur de le perdre. Il ne pouvait s’empêcher de trouver cela adorable. Un mince sourire au coin des lèvres, il passa ses mains sur ses joues encore humides de larmes, puis vint l’embrasser à nouveau. Mêlant leurs salives et leurs souffles une fois de plus. Le lieu où ils se trouvaient n’avait plus tellement d’importance, même la maison la plus hantée d’Angleterre avait presque quelque chose d’accueillant, parce qu’ils pouvaient être ensembles sans personne pour les juger. Finalement, il prit la main d’Octans et l’emmena vers la pièce qu’ils n’auraient jamais dû quitter. Les bougies brûlaient toujours, baignant d’une lumière dansante le vaste espace. Ils seraient un peu mieux ici.

« Est-ce que… ça va aller ? » Finit-il par dire, l’air un peu incertain « Est-ce que tu veux rentrer ? Tu as l’air vraiment éprouvé par ce qu’il s’est passé… »

C’était le moins qu’on puisse dire, Val se demandait s’il arriverait à trouver le sommeil en étant dans un état pareil, mais il devait avoir eu assez d’émotions pour la soirée. Un peu comme à chaque fois qu’ils passaient un moment ensembles ces derniers temps. Les choses avaient été beaucoup plus calmes quand ils se contentaient de discuter autour d’un livre à la bibliothèque. Val ne regrettait pas cette époque pourtant, et il était prêt à passer par tout un tas d’émotions contradictoires à nouveau si cela lui permettait d’être avec Octans comme ils étaient maintenant. Main dans la main dans le calme retrouvé, et aussi libres que s’ils avaient été seuls au monde. Il y avait cependant quelques ombres au tableau, la crainte que semblait éprouvé Octans à l’idée de le perdre notamment, elle semblait beaucoup trop forte. Il l’avait constaté à l’infirmerie, et le remarquait encore plus aujourd’hui, après l’avoir vu fondre en larme comme il venait de le faire. Val lui caressa la joue avec douceur, l’observant d’un air vaguement inquiet.

« Un jour, il faudra que tu me parles de ce qui te fait si peur, ce n’était pas ce fantôme, n’est-ce-pas ? »

C’était peut-être un peu tôt pour en parler, mais Val voulait en savoir plus sur ce qui lui faisait mal, pour éviter de le faire souffrir à l’avenir.
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Octans Svanes
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MessageSujet: Re: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptyLun 6 Fév - 15:08

Les baisers sont comme une délivrances. Je me noie dans sa douceur, dans chacun de ses mots, et accepte de dénouer totalement mes épaules. J'ai eu tellement peur que je n'étais plus rationnel, mais son affirmation me raccroche doucement à la réalité. Il est là. Il le sera encore demain. Et les jours qui suivent. Mon rythme revient à la normale – ou presque, car sa présence le fait toujours accélérer légèrement. Toujours. C'est une promesse qu'il ne sera jamais certain de pouvoir tenir, pas entièrement. Car la mort ne prévient jamais ceux qu'elle vient chercher. Tout comme le destin peut frapper et séparer deux êtres. Sûrement suis-je trop pessimiste. Je n'en sais rien. Mais la vie n'est pas du genre à faire des faveurs. Cependant j'y crois, en ses mots. Ils me font du bien, me consolent. Et j'ai envie de m'en bercer, de ses paroles. Alors je le suis, étreignant avec force ses doigts, mordillant mes lèvres qui portent encore son odeur. Son goût. Sa chaleur. Ne le lâchant pas des yeux une seule seconde, comme s'il pouvait s'évaporer. Et c'est ce qu'il a fait, Andrew. Il s'est évaporé sous mon regard. Une seconde avant, il se tenait à mes côtés, riant et souriant, et celle d'après il était allongé. Mort. Effacé de cette vie comme s'il n'avait été qu'un frisson. Un courant d'air. Je ne veux pas que Valérian soit un simple courant d'air. Ni une légère bise. Non, je veux qu'il soit une rafale. Un tourbillon qui m'entraîne avec lui, ne me lâche plus jamais.

« Ça va aller... Ce n'était qu'un fantôme après tout ! Il ne doit pas écourter notre moment. »

Ce notre sur lequel j'appuie, pour lui montrer qu'il signifie réellement quelque chose. Ce rendez-vous n'était pas juste un coup de tête, non. Et cela même si l'endroit est inapproprié. Je tente de ne pas jeter de regards inquiets autour de moi. Mais inconsciemment, je parcoure chaque coin de la pièce de mes yeux noirs, vérifiant que le fantôme soit bel et bien parti avant de pouvoir me détendre. Une fois fait, je me pose sur la couverture, ne lâchant pas sa main, tirant doucement dessus pour qu'il vienne à ma hauteur. Pour que je puisse le dévorer du regard et ancrer à jamais son visage dans ma mémoire. Avant d'abaisser doucement mes paupières, ma joue s'appuyant au creux de sa main, un soupir las s'échouant contre sa peau. Je voudrais ne pas avoir à parler de ça. Après tout, voilà presque dix ans que je les garde en moi, mes peurs. Mes souvenirs. Personne n'a jamais su pour lui. Pour mon frère écrasé qui est à l'origine de beaucoup de mes terreurs. Pour cette tristesse qui ne me quitte jamais vraiment. Même lui, je veux le préserver de ça, et bien que ce qu'il me demande soit légitime d'une certaine façon, j'ai beaucoup de mal à me faire à l'idée qu'il faudra un jour tout lui dire. Maintenant ? Je ne suis pas sûr d'en être capable mais je peux bien essayer.

« Tu me souriras toujours lorsque tu sauras ? Je ne veux pas que mon histoire ne gâche ta joie. »

Je suis mort de peur. Je le fais s'asseoir sur la couverture et je viens me blottir entre ses bras, pose mon dos contre son torse, refusant cette fois ci le contact visuel dont je suis pourtant avide lorsque nous sommes ensemble. Mais si je rencontre ses yeux bleus, je préférerais fondre sur sa bouche plutôt que m'écorcher sur mes propres mots, lui apporter les réponses qu'il recherche. Sentir sa chaleur au lieu de lui lancer mes mots comme des bouteilles à la mer en espérant qu'il comprenne ce que je tente de dire.

« Je te raconterai tout un jour... Mais pas maintenant... » Ma tête se laisse aller contre son épaule. « Quand je suis arrivé dans la pièce du dessus, il faisait sombre... Et le fantôme m'a foncé dessus. Je n'ai pas eu le temps de le voir, pas réellement. Tout ce que je voyais, c'était ses doigts tendus vers moi et qui semblaient vouloir m'arracher le cœur de la poitrine. C'était terrifiant. »

Rien qu'à ce souvenir mon corps tente de se remettre à trembler, mais je l'en empêche. Un rire amer passe ma bouche, je l'étouffe pour ne pas lui faire peur. C'était une panique étouffante. Sortie du fin fond de mes entrailles. Elle n'avait rien de raisonnable, ni de raisonnée.

« Je n'arrivais plus à penser correctement. J'ai cru sur le moment qu'il allait me tuer. Puis en me relevant il n'était plus là, mais toi tu étais seul. Et j'ai cru... Je ne sais pas, j'ai cru qu'il allait t'arracher à moi. Que j'allais retrouver ton cadavre. J'ai paniqué, c'était idiot... Je suis un idiot. Pardonne-moi... »

Le bout de mon nez vient se nicher contre sa mâchoire. Bien sûr que non, ce n'est pas de la simple idiotie. Mais lui parler de mon frère maintenant, ce serait tout gâcher. Je suis en droit non ? De ne pas vouloir briser plus ce moment que je ne l'ai déjà fait en pleurant ?
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Val Tourtebuse
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MessageSujet: Re: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptyMar 7 Fév - 11:25

Val suivit le mouvement et s’assit sur la couverture, il hocha la tête à la question. Oui, il continuerait de sourire, il souriait malgré les drames de sa propre histoire. Et même s’il ignorait ce qu’avait traversé son ami, même s’il ne pourrait sans doute jamais comprendre pleinement sa douleur, il était prêt à sourire pour deux s’il le fallait. À sourire pour qu’Octans lui sourit en retour. Mais le moment n’était pas venu pour son camarade de se confier, c’était sans doute trop tôt.

Val se balançait légèrement, comme pour bercer Octans qu’il serrait dans ses bras. Il caressait ses cheveux en l’écoutant. C’était rare que son ami parle autant, de ce qu’il avait pu vivre, ressentir, c’était déjà un bon début pour en apprendre plus sur lui et sa façon de penser. Val n’était pas particulièrement doué pour analyser les gens, mais il sentit un peu plus si c’était possible, à quel point il était attaché à lui. J’ai cru qu’il allait t’arracher à moi. Cette phrase résonna en lui longtemps après avoir été prononcé. Alors, il était à lui, c’est cela ? Son sourire s’agrandit imperceptiblement, et il déposa un baiser sur son front alors qu’Octans se réfugiait dans son cou.

« Ce n’est pas idiot. C’est… ça me touche, que tu t’inquiètes pour moi à ce point. »

Il regarda autour, le fantôme avait dû se calmer pour la nuit, parce que les bruits sinistres avaient cessé, on entendait tout juste le vent souffler dans la vieille bâtisse. Cela renforçait l’impression qu’ils étaient seuls au monde, que c’était bien leur moment. Il était touché, c’est sûr, mais il s’inquiétait aussi, pour Octans, son ami lui apparaissait sous un autre jour, dans toute sa fragilité. Qu’arriverait-il s’il disparaissait vraiment ? Non, il ne voulait pas penser à ça, il n’y avait aucune raison pour que ça arrive. D’instinct, il se serra un peu plus contre son dos, comme s’il avait voulu qu’ils ne fassent plus qu’un tous les deux, qu’ils deviennent réellement inséparables.

« Moi aussi j’ai eu peur, de ne pas te retrouver, de ne pas pouvoir t’aider si j’y arrivais. Je me sens tellement inutile par moments, incapable de faire les choses bien. Tu me donnes envie de me surpasser toujours un peu plus, mais même comme ça, je garde mes limites. »

Val se considérait plutôt comme un mauvais sorcier, même si ses notes n’étaient pas si basses. S’il y avait vraiment eu quelque chose de dangereux à combattre dans cette maison, il n’était pas sûr qu’il aurait su quoi faire, à part courir chercher de l’aide. Et même ça il l’aurait mal fait, il aurait sans aucuns doutes était trop lent pour que cela soi utile. En fait il se sous-estimait beaucoup, lancer des sortilèges presque à l’aveuglette était difficile, mais il ne s’en sortait pas si mal en réalité. Bref, Val n’aimait pas ressasser ses lacunes, il enfouit sa tête dans les cheveux d’Octans en continuant de le bercer tendrement, et tâcha plutôt de profiter du moment présent. Il savait déjà que ça lui paraîtrait trop court, une fois qu’ils seraient obligés de rentrer à Poudlard et de retrouver leur routine loin l’un de l’autre. Peut-être qu’ils pourraient revenir ici un soir, même si un endroit un peu plus chaleureux ne serait pas de refus.
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Octans Svanes
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MessageSujet: Re: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptyMar 7 Fév - 20:15

C'est effrayant la vitesse avec laquelle les humains peuvent changer de sentiments. Il y a quelques minutes seulement, je courais dans la maison, incapable de me calmer, perdu au milieu de mes peurs. Il y a quelques secondes, je me noyais dans mon inquiétude, refusant l'idée même de pouvoir lui offrir une vérité qu'il mérite pourtant. Et désormais, il n'y a plus que la plénitude et le bonheur, la douceur de son contact et la chaleur de son corps contre le mien. Il me rend fou. Et ces mots qu'il prononce également. Comment est-ce possible d'être en parfaite adéquation avec un autre être humain ? Il me donne de la force autant que je lui en donne. Comme si nous étions destinés à nous trouver. Qui peut se vanter d'avoir trouvé la personne sur laquelle il peut s'appuyer ? En sachant en plus que la personne en question peut également se reposer sur lui ? Si on m'avait dit il y a quelques mois que ce serait le cas, je n'y aurait pas cru. Ces histoires, on ne les trouve que dans les livres, les contes pour enfants que l'on lit le soir, ou ces romans que l'on donne aux jeunes filles pour les éduquer. Je souris. Viens me blottir plus fermement contre son torse, soupirant. Oubliés les fantômes, que ce soit ceux du passé ou celui qui traîne ici. Mes craintes qui me faisaient encore trembler il y a peu. Je ne ressens plus que lui, lui dont le souffle se répercute contre ma peau.

« Ne dis pas de bêtises. Tu as traversé le château en courant pour prendre soin de moi. Si ce n'est pas dépasser ses limites, alors qu'est-ce que c'est ? »

Je finis par remuer afin de me retourner, nouant néanmoins mes jambes autour de sa aille. Mes mains se posent sur ses joues, caressent un instant sa peau laiteuse. S'aventurent délicatement vers sa gorge. Et mes doigts tracent le contour de sa mâchoire. Découvrent sa gorge brûlante sous l'écharpe que je voudrais retirer. Elle comme le reste de ses vêtements, entraves au chemin de la découverte. Mon regard s'ancre au sien, baigné de sérieux. Mes lèvres s'entrouvrant sur un souffle plus épais. A quoi est-ce que je pense en faisant ça ? Je n'en sais rien mais c'est agréable de le parcourir ainsi. De le ressentir. Et je finis par venir m'emparer de ses lèvres, ma main libre posée sur sa nuque. Résistant à grande peine à l'envie de me laisser basculer vers l'arrière pour qu'il se retrouve étalé sur moi comme c'était le cas à l'infirmerie. Ma langue effleure sa bouche, se niche contre la sienne et la taquine doucement tandis que mon cœur s'affole encore.

Comme à chaque baiser. Mon corps cajolant le sien, mes doigts agrippant, empoignant fermement sa nuque pour capturer un peu plus de lui. Un peu plus de nous. C'est bon bien sûr. Un brin de lui blotti contre moi. Ses yeux bleus comme un espoir. Une tâche de couleur au milieu de ce clair obscur dans lequel j'ai été forgé. Le noir de mes cheveux, de mes yeux. Le blanc de ma peau. Mêlé à un semblant de rosé posé sur mes lèvres. Lui il est plus que ça. Il est splendide. Captivant. Avec deux orbes céruléennes qui me charment dès que j'ai le malheur de poser les miennes dessus. Elles m'entraînent toujours plus loin, et j'adore ça. Même si je suis inquiet et démuni sur ce terrain que je n'ai jamais exploré. Pourtant je n'hésite pas une seconde lorsqu'il faut l'embrasser, parce que ces frissons au creux de mon corps, j'adore les ressentir.

« Tu me fascines... » Je dépose un rapide baiser sur sa bouche. « Tu as toujours de l'énergie... » Sur sa gorge. « Des sourires. » Mes dents. Attaquant le contour de sa mâchoire. « Des paroles gentilles et des actes qui le sont également. » Une légère morsure sur le lobe d'oreille. « Tu es une personne formidable. »

Un sourire éclatant sur ma bouche. Avant de finalement l'attirer contre moi tandis que je me laisse aller vers l'arrière, mon dos se nichant contre la couverture. Mes doigts s'amusent dans ses cheveux. Je frissonne et l'observe, attentif à la moindre de ses réactions. S'il se sent mal à l'aise je le relâcherai bien sûr. Je ne veux rien forcer. Ou précipiter.
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Val Tourtebuse
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MessageSujet: Re: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptyVen 10 Fév - 15:22

Il y a trois types de personnes en ce monde, ceux pour qui traîner dans une maison hantée glaciale en pleine nuit n’était pas une expérience tout à fait réjouissante, ceux à qui ça donnait des idées perverses, et les autres. Val appartenait sans nul doute possible à la première catégorie, peut-être que s’il avait été un griffondor ou un serpentard, les choses auraient été différentes, mais c’était un poufsouffle, et il appréciait les lieux disons, plus conviviaux. La catégorie d’Octans était plus difficile à déterminer, mais de toute évidence, la poussière, les araignées et le froid ne le dérangeaient pas tant que ça. Sans doute parce qu’ils n’avaient pas du tout le même passé, ce qui paraissait inconfortable pour l’un ne l’était pas pour l’autre.

Mais à mesure que les baisers et caresses se multipliaient, Val oubliait un peu l’environnement pas très attrayant pour se perdre dans l’océan de douceurs qu’on lui offrait. Octans était indéniablement sensuel, ses mots, ses lèvres, ses caresses, éveillaient en lui des désirs insoupçonnés. Il frissonna quand ses doigts parcoururent sa gorge, et sentit monter doucement dans son ventre une chaleur inhabituelle. Un délicieux frisson remonta sa colonne vertébrale alors qu’on lui mordillait l’oreille en lui susurrant des mots doux. Il se sentit rougir, lui, formidable ? Ce n’était pas le mot qu’il aurait employé pour se décrire, mais venant de la bouche d’Octans, il avait envie d’y croire.

Val se laissa attirer sur lui tandis qu’il s’allongeait sur la couverture, c’était un peu comme à l’infirmerie, sauf que personne ne risquait de surgir pour les surprendre. Rares était les élèves qui osaient s’aventurer ici, surtout la nuit. Ils ne risquaient rien, pourtant il n’arrivait pas à se détendre autant que son camarade. Il manquait quelque chose, mais quoi ? Subitement, il sortit sa baguette, et la pointa approximativement sur l’antre de la cheminée qui trônait dans la pièce.

« Incendio maxima. »

En un instant, un feu d’enfer se mit à ronfler à quelques mètres d’eux – il avait bien visé, heureusement – répandant une douce chaleur que même les courants d’air ne parvenaient pas à chasser.

« Amplificatum. »

La couverture sur laquelle reposait Octans doubla de taille, et surtout d’épaisseur, ce qui devait la rendre un peu plus confortable, du moins il l’espérait. Avec un sourire, il retira son écharpe, puis détacha sa cape qui glissa au sol. Il s’allongea enfin auprès de son ami, sa main se posant sur son ventre et caressant à travers les vêtements, tandis que ses lèvres revenaient se poser sur les siennes. Il titilla sa langue avec une douceur et une lenteur calculée, tandis que sa main continuait son exploration, passant sur la poitrine, dans le cou, se frayant un chemin sous la cape pour mieux sentir sa chaleur et l’attirer à lui.

Val se sentait comme dans un état second, ce qu’il faisait, il ne s’en serait pas cru capable quelques minutes plus tôt. Pourtant, il explorait le corps d’Octans sans une hésitation, comme si c’était naturel, et en laissant à son ami tout le loisir de le stopper. Les baisers s’enchaînaient, sur ses joues, sa mâchoire, son cou, le bout de ses doigts, chaque parcelle de son corps qu’il pouvait atteindre, il fallait qu’il la goûte. Finalement, alors qu’il repassait pour la énième fois sur son ventre, ses doigts se glissèrent sous la chemise et le pull pour explorer sa peau trop douce, traçant des arabesques sur corps. Il soupira dans cou, le toucher était définitivement son sens préféré.

« Tu es… tellement parfait, tu ressembles à un ange. »

Sa voix s’était faite plus rauque qu’à l’accoutumé, il mordilla son cou tout en s’arrêtant sur l’un de ses tétons pour le taquiner. Il se sentait bien comme rarement il l’avait été, et aurait pu continuer ses caresses toute la nuit et même plus. Le lieu et l’heure n’avait finalement plus d’importance, il était avec Octans, et c’était tout ce qui comptait.
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Octans Svanes
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MessageSujet: Re: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptySam 11 Fév - 11:55

En quelques points, cet endroit me fait penser à la rue dans laquelle j'ai passé mon enfance. Sombre et froide, peu rassurante, la maison en elle même n'a rien d'agréable. Mais elle a un peu de charme, de par le fait - et uniquement grâce à cela à mes yeux - qu'elle donne l'impression d'avoir été laissé en suspend durant des années. Est-ce que quelqu'un vivait ici avant ? On pourrait croire que l'habitant est parti précipitamment, sans chercher à emmener derrière lui les derniers fragments de sa vie. Laissant sa demeure dans l'attente, sans jamais l'en sortir. En quelque sorte c'est perturbant. En d'autre, ça permet aux pièces de ne pas être entièrement vides. Et puis Valérian la rend vivante. Son sortilège s'épanouit au creux de la cheminée, se diffuse dans la pièce en une chaleur agréable et plus que bienvenue tandis que les ombres dansent contre les murs et sur le plafond. Et je ris quand la couverture s'épaissit comme pour former un matelas, chose à laquelle je n'avais pas pensé. Formidable. C'est définitivement le bon mot pour le désigner. Même quand sa main se pose sur mon ventre et commence à le caresser, semant le trouble et la zizanie dans ma poitrine. Surtout quand ses lèvres épousent ainsi les miennes à la façon de deux amantes trop longtemps séparées, avec tendresse et certitude. Comme si c'était là, leur place. C'est sûrement le cas. Je me sens beaucoup trop bien où je suis et j'ai l'impression d'avoir ma place entre ses bras.

Ma peau frissonne sous la chaleur de sa main. Un soupir étranglé secoue ma gorge, mon palpitant s'affolant. Toujours plus fort. Toujours plus rapide. Presque insoutenable. Un ange. M'a t'il réellement regardé ? J'étouffe un rire au milieu d'un frisson, un sourire sur un baiser. Chaque arabesque contre ma peau est un supplice, mes mains viennent elles aussi envahir son corps alors que ma tête se rejette légèrement vers l'arrière pour lui offrir la place dont il a besoin. Mes paupières sont lourdes. A demi closes. Et tout ça me semble naturel. Mes doigts coulissant sur sa peau. La façon dont il traite mon téton. C'est différent des autres baisers, mais pas dérangeant. Bien que mes joues rougissent à chaque battement plus puissant dans ma poitrine. Au moindre frisson. Encore d'avantage lorsque je me cambre contre sa main, mon bouton de chair durci sous ses doigts, les lèvres entrouvertes sur un souffle déjà plus chaotique. Mes prunelles sont embuées, mon ventre tordu de la plus douce des façons. Je me rapproche encore de mon ami, lâche un soupir qui n'a rien à voir avec un potentiel ennui, ma paume découvrant le creux de ses reins, son ventre, son torse, alternant arabesques et caresses, incapables de tenir en place. Je suis avide de découvrir. D'en savoir plus. Même si ce n'est pas l'endroit propice. Ma peur est oubliée, il me l'a faite disparaître. Grâce à ses lèvres et ses yeux qui n'y voient pas grand chose. Ses étreintes et ses baisers.

Puis son nom passe en tremblant mes lèvres rosies. Je le fixe quelques secondes par en dessous les cils, reviens capturer un peu brutalement ses lèvres. La poitrine étouffée par tout ce qui se propage à l'intérieur. Ces choses que je ne peux nommer parce que je ne les ai jamais ressenties. Je ne peux empêcher mes ongles de griffer son flanc. Mes dents de mordiller sa mâchoire. J'ignore ce que je fais, mais je n'ai pas d'hésitation. Même pas quand mes mains glissent vers ses fesses pour le pousser d'avantage vers moi. Et même si mes joues rougissent brutalement, il est plus que plaisant de le tenir ainsi dans mes bras.

"Val... Qu'est-ce que tu veux..?"

Je murmure contre sa bouche, dépose un baiser dessus, glisse mes lèvres contre sa mâchoire que j'effleure doucement. Doucement. Sans rien précipiter. Même si ça me rend fou de nous faire languir ainsi, de ne pas savoir ce qu'il y a après. Est-ce qu'il le sait lui ? Oui, sûrement. Quoique, qu'en sais-je ?
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MessageSujet: Re: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptySam 11 Fév - 22:56

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MessageSujet: Re: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptyDim 12 Fév - 16:17

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MessageSujet: Re: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptyMar 14 Fév - 13:17

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MessageSujet: Re: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptyMer 15 Fév - 10:46

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MessageSujet: Re: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptyMer 15 Fév - 22:57

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MessageSujet: Re: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptyJeu 16 Fév - 9:54

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MessageSujet: Re: [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans]   [Yaoi]Stupeur et tremblements [Pv Octans] EmptyJeu 16 Fév - 12:46

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